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Article publié dans le webzine de Avril 2009

Pliez bagage!


Le mot d’ordre: légèreté! Avec les limites de bagages des compagnies aériennes, les longs couloirs à parcourir et les escaliers à grimper dans des aéroports mal conçus, mieux vaut voyager léger. Une maxime qui s’applique tant au contenant qu’au contenu….

La valise idéale existe-t-elle?

Si la valise idéale existe, elle a des roulettes, une géniale invention dont bénéficie également le bagage de cabine. La  valise à  quatre roues, encore plus facilement maniable, se trimbale sans aucun effort.
Si les voyageurs occasionnels peuvent se satisfaire d’un bagage garanti pour cinq ans, les infatigables globe-trotters doivent choisir des valises garanties à vie, comme celle de Briggs & Riley, qui couvre même ses produits contre les bris dus aux transporteurs. Parmi les autres marques de confiance, figurent notamment Pathfinder, Eagle Creek, Victorinox, Skyway et Samsonite.
Le bagage à main devrait pouvoir s’amarrer facilement au bagage enregistré. Une valise de 66 cm suffit normalement pour un voyage de deux ou trois semaines. Si elles sont un rien plus légères et plus logeables, les valises rigides sont souvent mal pourvues en compartiments. Habituellement faites d’une coque de polycarbonate, les meilleures valises sont recouvertes de nylon balistique tissé serré (2500 deniers). Les poignées rétractables sont solides, les coutures, résistantes, et les fermetures-éclair glissent aisément.

Trucs

. Soumises à des traitements brutaux et parfois aux intempéries, les valises de couleur claire ont la vie dure. Le noir étant de mise, toutes les valises finissent par se ressembler. Pour repérer facilement la sienne sur un carrousel et éviter que quelqu’un ne la prenne par erreur, mieux vaut la doter d’un signe distinctif, comme une courroie de couleur voyante.
. Bien identifier les bagages à l’intérieur comme à l’extérieur. Si l’étiquette se détache, on saura vous retrouver.
. Attention aux cadenas! S’ils ne sont pas conformes, on peut les faire sauter! Pour s’assurer que les fermetures-éclair restent bien fermées, on utilise des attaches pour sacs-poubelles.

Prix : Compter entre 85$ et 700$ pour un bagage à main et de 150$ à plus de 1000$ pour une valise de 66 cm. La Baie fait régulièrement des soldes intéressants pour ceux qui savent ce qu’ils veulent et qui ne sont pas pressés…

Faire sa valise
L’objectif : maximiser l’espace et minimiser les faux plis. Il y a les inconditionnels des vêtements roulés, ceux qui ne jurent que par les housses de plastique de nettoyage à sec ou le papier de soie, et ceux qui préfèrent emballer les plus petits vêtements dans les plus grands. Certains suggèrent de doubler la valise avec une serviette pour mieux protéger les vêtements. Les théories sont nombreuses et se valent bien. À chacun de trouver sa formule.
Pour explorer le sujet : The Packing Book, de Judith Gilford, chez Ten Speed Press et le chapitre intitulé Choosing your rucksack (and other luggage) dans The Traveller’s Handbook publié chez Wexas.

De précieux outils

Une panoplie d’accessoires de rangement (www.eaglecreek.com/accessories/) comprend des sacs en mèche pour l’aération et doublés de plastique pour ranger un maillot humide. Les petits sont parfaits pour les sous-vêtements roulés et dans les plus grands, on peut plier blouses et pantalons à l’aide d’un gabarit. Ce système aide à garder la valise en ordre, à s’y retrouver facilement et à protéger les vêtements. Les sacs de compression (www.packmate.ca/) font des miracles pour les vêtements encombrants comme duvets et polars. De grands sacs de type Ziploc peuvent faire le travail, mais les résultats ne sont pas aussi spectaculaires.

Trouver sac à son dos

En plus d’être léger et résistant, le sac à dos doit être confortable. L’usage qu’on en fera détermine sa taille et dicte quelques accessoires incontournables. Le sac d’un jour  fait entre 25 et 40 litres, le sac d’excursion, entre 40 et 55 litres, alors que le sac d’expédition peut loger plus de 60 litres de matériel et de vêtements. Pour les pros, deux marques se détachent du peloton : Osprey et Arc’teryx.
Pour être confortable, le sac à dos doit s’adapter à la morphologie du corps. On trouve différentes longueurs de sacs pour différentes longueurs de torses. Il existe des sacs à dos conçus pour les femmes. Plus petits que ceux destinés aux hommes, leurs bretelles sont plus étroites et leur ceinture de taille, souvent plus angulée pour s’adapter à la largeur des hanches.
Pour ajuster un sac à dos, commencer par donner du jeu aux sangles, puis attacher la taille. La ceinture doit recouvrir l’os de la crête iliaque et la boucle doit se trouver à deux ou trois doigts sous le nombril. Le sac doit bien tenir sans les bretelles. Ajuster ensuite les bretelles, puis les sangles de rapprochement de charge. Jouer avec les sangles pour mieux répartir le poids. Passer ensuite à la tyrolienne qui s’attache en haut de la poitrine et sert à stabiliser la charge. La courbe des bretelles doit suivre celle des épaules. La pression ne doit pas se trouver sur les épaules, mais devant celles-ci.

Les extras
Les petit plus, armature décalée pour une meilleure ventilation, coutures scellées enduites d’uréthane, sac d’hydratation (de type Camelbak) intégtré, pochette de taille amovible, protège-sac en cas de pluie ou pour les voyages en avion, compartiments de chargement amovibles et  nombreux accès au contenu, s’adapteront au type de voyage et aux goûts du voyageur.

Le chargement

En bas, charger les objets de gros volume mais de petit poids comme un sac de couchage. La charge la plus lourde doit être concentrée le plus près possible du dos. Plus loin du corps, mettre les vêtements. Le plus léger ira dessus, sauf la trousse de premiers soins, qui devra être facilement accessible. Le sac tient facilement debout? Il est donc bien chargé!
. Essayer un sac à dos avant de l’acheter. Certains marchands fournissent même des poids pour lester le sac et vérifier s’il est ainsi confortable à porter, question de connaître ses points de pression et de déterminer son degré de confort.
Prix : entre 150$ et plus de 400$ pour un bon sac à dos d’expédition.

 

Trucs

. Bourrés de chaussettes, bijoux, etc, les chaussures se rangent dans des sacs séparés.
. On met les éléments les plus lourds dans la partie de la valise qui sera en bas quand elle sera debout.
. Les variations de pression peuvent causer des fuites. Pour éviter les inondations parfumées, ranger les produits de toilette dans des sacs imperméables.
. Glisser dans sa valise un sac de plastique pour les vêtements à laver, un sac pliable résistant pour rapporter les souvenirs glanés en route, et un petit sac à dos pour les explorations quotidiennes.
. Placer dans le bagage à mains, outre les médicaments et produits de toilette essentiels dans des contenants réglementaires,  des sous-vêtements de rechange, et un maillot et un T’shirt, si on va vers le soleil.

Dans l’avion
Pour éviter la manutention et les éventuels retards ou pertes de bagages, on peut être tentés de voyager très léger en n’emportant qu’un bagage à main. Attention!
. Il est interdit de  transporter dans les bagages à main des contenants de plus de 100 ml ou 100 gr. de gels, substances pâteuses et lotions, et  des récipients à pression. Les contenants originaux dûment identifiés doivent être rangés dans un sac de plastique transparent refermable d´une capacité d´un litre au maximum (20cm x 20cm). Un seul sac de ce type est autorisé par passager.
Tout autre contenant d´une capacité supérieure doit être placé dans le bagage de soute.
 Quelques exceptions concernent toutefois les aliments pour bébé et les médicaments essentiels.
. Le bagage à main ne doit contenir aucun objet dangereux (canif, ciseaux, etc.). Il doit pouvoir être rangé sous le siège devant ou dans le compartiment de rangement supérieur. Normalement, on accepte les bagages mesurant 55 cm x 35 cm x 25 cm de moins de 12 kg. Les règles varient cependant selon les transporteurs, les types d’appareils, les classes de service et les pays desservis. Toujours vérifier auprès de la compagnie aérienne.
Pour informations supplémentaires, consulter le site de l’administration canadienne de la sûreté du transport aérien : www.catsa-acsta.gc.ca/
Louise Gaboury