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Venise Jour 5 du déconfinement imaginaire


Il y a cinq ans, j’étais à Venise. Pour vrai. J’y suis retournée depuis, et, si tout va bien j’y séjournerai de nouveau en octobre. En attendant, et au cas où, je m’y promène virtuellement.

Aujourd’hui, je vous emmène au Marché du Rialtoen prenant le chemin des écoliers. Je prends le traghetto, qui permet à une douzaine de personnes à la fois, de traverser le Canal Grande. Dans ce type de gondole qui n’a rien de romantique, les passagers restent debout. La traversée est presque gratuite pour les Vénitiens, alors que les touristes paient 2€.

Me voilà dans San Polo, un sestiere où on trouve plusieurs petites ruelles commerçantes. Tout à côté, il y a une petite boutique que j’aime bien, Il mercante di sabbia, mais il y a, dans le quartier, plein de minuscules échoppes, papeteries, magasins de jouets, etc. 

C’est toujours un plaisir de se promener dans le marché, de prendre un café au comptoir en regardant les acheteurs et les touristes qui s’y pressent. 

Je me dirige maintenant vers une superbe place peu connue, même si elle est toute proche de la gare. Le campo San Giacomo dall’orio ressemble à une place de village avec ses quelques arbres et ses petites terrasses. Peu de touristes s’y aventurent. Je choisis d’aller manger une bouchée à l’Enoteca Al Prosecco, un endroit charmant avec une salle colorée et une petite terrasse. Je me promène un peu dans les rues calmes de Santa Croce avant de revenir vers celles, plus animées des environs du Rialto. 

Je traverse le pont mythique pour aller du côté du Fondaco dei Tedeschi, un palazzo du XIIIe siècle récemment restauré pour abriter un centre commercial de luxe pour touristes fortunés. Le toit de cet endroit bling bling est par contre doté d’une splendide d’où on jouit d’une très belle vue gratuite sur le Canal Grande

Je rentre tranquillement en passant par la piazza San Marco, désertée de ses touristes quotidiens qui viennent faire trois petits tours avant de rentrer dans leur hôtel à Mestre ou de regagner leur bus pour le marathon italien qui les mènera peut-être demain à Vérone.

Je suis un peu fatiguée et j’ai prévu une longue journée demain. Je vais me contenter de cichetti au bar voisin de mon hôtel dont on m’a dit le plus grand bien, le Bacaro da fiore.

Buona notte!

 

 

 

 

 

 

 

Louise Gaboury