Partager sur Facebook Partager sur Twitter Partager sur Google Plus Partager sur Flipboard
Article publié dans le webzine de Novembre 2015

En direct de Grèce...


Éblouissante sous le soleil, Athènes accueillait ce petit lundi matin son lot de voyageurs, heureux de fuir les premiers jours frileux de l'automne. En Grèce, l’automne est toujours une bonne idée. Il y a moins de monde, il fait encore beau, mais la chaleur est moins écrasante.

S'il y avait foule sur l'Acropole, c'était un peu plus tranquille au Musée de l'Acropole et, à la tombée du jour sur la Plaka, comme si les croisiéristes avaient finalement quitté la ville après une dernière photo de la relève de la garde devant le Parlement, qui se fait selon une chorégraphie impressionnante.

Mykonos et Delos

Après m'être levée aux aurores et somnolé à bord du traversier, je me suis retrouvée dans l'île magique de Mykonos, le temps de prendre un autre bateau pour Delos, un immense site archéologique qui raconte l'histoire de la Grèce et de sa riche mythologie. L'endroit est divin d'ailleurs, surtout si on le parcourt avec un guide qui nous fait découvrir les travers des dieux et leurs errements plutôt humains...

Installée à Mykonos pour deux jours, j’ai découvert le luxe du Royal Mykonian, membre de Leading Hotels of the World, ses chambres lumineuses, sa piscine et sa plages ensoleillées. Le voyagiste Transat dispose d'autres beaux hôtels dans son portefeuille myconiate, dont un splendide Relais & Châteaux, le Myconian Ambassador qui sert une cuisine inspirée dans un cadre enchanteur.

Et Mykonos, la ville elle-même, vibrante, colorée, épicurienne et... touristique, mais néanmoins sympathique. Ses terrasses, ses moulins emblématiques, ses boutiques, sa vie nocturne. Les paysages environnants ponctués de centaines de chapelles privées, ses plages branchées, plus accessibles en octobre, et ses coins secrets comme le monastère d'Ano Mera, une belle église du XVIIIe siècle, avec un superbe iconostase autour d'une icône miraculeuse, l'envers du décors de Mykonos.

Coup de foudre pour Naxos

À Naxos, le traversier  bondé a déchargé des passagers éblouis par l'ambiance du petit port dominé par la porte du temple d'Apollon. Côté ville, les jolies terrasses des restaurants côtoient les loueurs de voitures dans la joyeuse animation portuaire.

L'île, la plus grande des Cyclades, est déjà, à vue de nez, plus authentique que Mykonos. On sent que des gens vivent ici. Ils cultivent la terre, fabriquent des fromages divins et de l'huile d'olive, et profitent de la mer et des montagnes qui forment le paysage de l'île. Des temples importants (Apollon et Demeter) deux kouros, des villages blancs, des terrasses ombragées, un musée archéologique, une forteresse vénitienne et une vieille ville presque arabe qui fait penser à un souk, les secrets à découvrir sur l'île ont de quoi combler ceux qui ne vénèrent ni les grandes marques commerciales internationales, ni  les plages.  Il y en a pourtant ici de très belles, sable blond et eaux turquoise. Méconnue des Québécois, qui pullulaient à Mykonos, cette île est beaucoup fréquentée par les Européens du nord. Elle a un charme fou et est beaucoup plus abordable que Mykonos, d'ailleurs.

Santorini

C'est toujours un choc d'apercevoir, de la mer, Santorini, cette île volcanique unique. Le port où accostent les traversiers, est moins charmant, et la ville de Fira toujours aussi touristique, avec sa rue principale, surnommée Golden Street, bordée de bijouteries et de boutiques de souvenirs. Une excursion en catamaran permet de fuir la foule et d'admirer les paysages, les différentes formations géologiques de l'île, et, le coucher de soleil, si les dieux sont de notre côté. Le bateau accoste finalement au pied de Oia, passablement touristique également, mais plus chic. En fin de journée, les foules se pressent sur ses terasses pour célébrer la grand'messe quotidienne de l'adieu au soleil. Le village de Pyrgos est plus typique et prouve qu'il n'y a pas que la plage et le shopping à Santorini. On peut également visiter Akrotiri, un exceptionnel site archéologique qui raconte l'histoire d'une civilisation très avancée qui aurait fui l'île avant la grande éruption volcanique, après avoir subi une série de secousses sismiques. 

Louise Gaboury