Destinations (2763 entrées)



Pologne : les touristes satisfaits de leur visite à l’Euro 2012

9 juillet 2012

Selon le ministère des Affaires étrangères de Pologne, une enquête indique que 84% des partisans étrangers qui se sont rendus en Pologne à l'occasion de l'Euro 2012 ont évalué positivement leur expérience et que 81% des répondants retourneraient en Pologne. 60% d'entre en étaient à leur première visite dans ce pays. Lire la suite →

Tarifs hôteliers : Paris parmi les métropoles les plus chères du monde cet été

6 juillet 2012

Le comparateur de prix d'hôtels www.trivago.fr a identifié les métropoles les plus chères et les moins chères du monde pour la période estivale 2012. Londres, New York et Genève affichent les tarifs hôteliers les plus élevés. Les voyageurs souhaitant séjourner dans la capitale française en juillet ou en août devront mettre la main au portefeuille. Avec une chambre double standard à 146 euros en moyenne. Paris est la neuvième métropole la plus chère du monde pour l'été 2012. Lire la suite →

Amsterdam Schiphol, meilleur aéroport d'Europe

4 juillet 2012

Lors des derniers ACI Europe Awards, decernés par le Conseil international des aéroports, le 21 juin, l'aéroport d'Amsterdam Schiphol a été reconnu comme le meilleur d'Europe dans la catégorie des plus grands aéroports avec plus de 25 millions de passagers par an. C'est la troisième fois que la plateforme néerlandaise remporte ce prix, après 2011 et 2009. Lire la suite →

Pays-Bas: les trains à la fine pointe du sans fil

3 juillet 2012

Les chemins de fer néerlandais achèvent d'équiper tous leurs trains d'une connexion Internet sans fil. Chaque année, près d'un milliard de passagers empruntent l'un des 5.000 trains en service quotidiennement sur les 4.700 kilomètres réseau, un des plus denses en Europe sinon au monde. Lire la suite →

Grosseto et la Maremma, l’autre Toscane

30 juin 2012


Arrivant en bus, directement de l'aéroport de Rome, j'ai découvert Grosseto à l'heure bénie de la passeggiata, quand, en fin d'après-midi, les rues piétonnes s'animent, envahies par des foules oisives et peu  pressées. J'adore ce moment partout en Italie, mais à Grosseto la passeggiata est presque élévée au rang d'oeuvre d'art. Des groupes se forment et se défont, le temps d'échanger des nouvelles, s'arrêtant pour une gelato, ou pour un premier apéro...

Grosseto est la « capitale » d'une Toscane moins fréquentée, cette Toscane du sud, voisine du Latium, restée plus sauvage. Elle n'est pas en reste côté collines ondoyantes, plages de sable doré, villages médiévaux, églises romanes, vignobles et très cinématographique soleil. Longtemps jugée insalubre, cette région marécageuse a finalement été asséchée au début du XIXe siècle. Et les buttari (cowboys toscans) ont remplacé les brigandi (bandits de grands chemins) qui sévissaient dans les environs.

Douze jours à Grosseto...

J'ai passé 12 jours de pur bonheur à explorer Grosseto et ses alentours. La petite ville provinciale fondée  au XIIe siècle ne figure pas nécessairement sur[singlepic id=3308 w=320 h=240 float=] la liste des lieux les plus courus de la Toscane et c'est tant mieux. C'est ce qui fait justement son charme. Son coeur historique est ceinturé de murailles de briques de forme irrégulière superbement conservées. Éblouissantes le matin au lever du soleil, elles courent sur plus de deux kilomètres. La circulation automobile y est strictement réglementée, ce qui fait la joie des piétons et des cyclistes.

[singlepic id=3314 w=320 h=240 float=]Le spectacle de la rue se renouvelle sans cesse. Le matin, elles sont envahies par les travailleurs et les enfants se rendant à l'école. Après le lunch, elles sont désertées quand les commerces ferment, puis elles revivent à l'heure de la passeggiata. En soirée, les dîneurs animent les terrasses. Le jeudi matin, la ville accueille un gigantesque marché qui s'installe le long des murailles à partir de la Porta Vecchia. Ici, les Toscans ont une façon particulière de parler italien : ils refusent de  prononcer le son « k », et l'acquacotta, un des plats traditionnels de la région, devient l'ahuahotta....

Les rues étroites sont bordées de boutiques. On trouve chez Madam Dore, Piazza Mensini,  de quoi gâter le petit dernier. Les amateurs de souvenirs[singlepic id=3317 w=320 h=240 float=] originaux seront comblés par les peintures sur tissus ou sur bois de Luciana Dalla Pozza (www.lucianadellapozza.net), et les desserts traditionnels retrouvés au terme de longues recherches par Licia et Marcello, créés dans leur biscuiterie et vendus dans leur boutique de la Via Garibaldi. Le choix est difficile parmi tous ces biscotti, cantucci, sfratti, ossi di morto (oui, les os des morts !) et [singlepic id=3307 w=320 h=240 float=]ciambelline al Morellino di Scansano !

La passeggiata et les visites aux cafés et boutiques permettent de belles rencontres avec les gens du coin auxquels la ville doit une partie de son charme.

. Les Étrusques. Situé à Sorano, le parc archéologique Città del tufo a été inauguré en 1998. Il abrite des tombes datant des deuxième et troisième siècles avant J.-C., dont l'Ildebranda, une des plus importantes de toute l'Étrurie. Grosseto abrite un intéressant petit musée d'archéologie qui évoque les origines étrusques de la ville et prépare la voie pour la visite des tombes étrusques des città del Tufo.

. L'île d'Elbe, le plus grande des îles de Toscane. Napoléon y a passé 300 jours, de mai 1814 à février 1815. On peut visiter sa maison à Portoferraio,[singlepic id=3316 w=320 h=240 float=] une ville qui doit son nom au fait que Étrusques et Romains y ont exploité le fer. Les plus belles plages sont situées au sud de l'île. Celles de Cavoli et Porto Azzurro sont magnifiques. Même si elle est située dans la province de Livorno, l'île est facilement accessible de Grosseto. BluNavy propose des croisières vers l'île d'Elbe au départ de Castiglione della Pescaia, et également vers l'île de Giglio, rendue tristement célèbre à la suite du naufrage du Costa Concordia en janvier dernier. www.blunavy.com

[singlepic id=3309 w=320 h=240 float=]. Le tarot. C'est un jardin excentrique et ludique peuplé des sculptures ésotériques colorées de Nicki de Saint Phalle illustrant les cartes du tarot, au coeur duquel a également été construite une extravagante maison décorée par l'artiste. L'oeuvre commencée à la fin des années 1970, s'est poursuivie pratiquement jusqu'à la mort de l'artiste en 2002. www.nickidesaintphalle.com

. Les sources chaudes. On trouve beaucoup de sources chaudes naturelles  dans la région et l'expérience thermale est ici authentique. L'odeur de souffre en témoigne ! À Petriolo, on peut séjourner quelques jours ou y passer quelques heures. www.petriolosparesort.com

. Le parc naturel régional de la Maremma. Créé en 1975, il protège une nature quasi intacte qui rappelle la Camargue, et abrites des colonies de[singlepic id=3313 w=320 h=240 float=] sangliers, caprins, daims, chevaux et vaches de la Maremma. On peut y faire de la randonnée, ou admirer le paysage au cours d'une balade en calèche au cours de laquelle, un cowboy raconte le parc. www.parco-maremma.it

. La plage. La Toscane n'est pas nécessairement reconnue pour ses plages, mais on trouve dans la région de la Maremma le même sable couleur de miel [singlepic id=3312 w=320 h=240 float=]que dans la station de Forte di Marmi, plus au nord.  La plage la plus proche de Grossetto est celle de Marina di Grosseto, facilement accessible par transport en commun, mais celle de Castiglione della pescaia, surplombée par une imposante forteresse est plus spectaculaire. Le village lui-même est joli et c'est dans son cimetière surplombant la mer que repose l'écrivain Italo Calvino, sa tombe entourée d'odorant romarin.


La cuisine

Comme ailleurs en Toscane, on fait une « cuisine de pauvre » à partir des ingrédients disponibles.

La Maremma étant une région de chasse, le gibier se mêle, en saison, aux légumes du jardin, au fromage et à l'indispensable pain non salé.

L'acquacotta, littéralement « eau cuite », une soupe épaisse figure au menu des plats typiques de la Maremma. Les recettes peuvent varier, mais Manuela, qui m'a confié la sienne, y met de l'huile d'olive, bien sûr, de l'oignon, du céleri, de l'eau, des épinards, du pain de la veille, du concentré de tomate, un peu de piments forts et des oeufs. Après la soupe, on servira les tortellis con bietole e ricotta (sorte de raviolis farci d'un mélange de bette à carde et de ricotta) ou les parpadelle au lièvre, avant un plat à base de sanglier, surtout à l'honneur pendant la saison de la chasse. Au dessert, on se contentera d'un fruit ou d'une gelato. Pour un repas plus léger (??), on pourra goûter des charcuteries diverses et le délicieux fromage Caprino della Maremma.

Tout cela joyeusement arrosé d'un Morellino di Scansane ou d'un Vermentino !


En vrac

Grosseto est située à 180 km de Rome. Un bus quotidien dessert la ville au départ de l'aéroport de Fiumicino, et de Grosseto, on peut facilement utiliser le transport en commun pour aller à Sienne, Massa Maritima, ou Castiglione della Pescaia, mais une voiture peut être utile pour gagner les coins plus éloignés de la région.

Le Grand Hotel Bastiani, un établissement 4* idéalement situé à l'intérieur des murs de la ville avec stationnement public à proximité.www.hotelbastiani.com

En Italie, l'apéro est souvent accompagné d'amuse-gueules ou grignotines plus ou moins sophistiqués. Ceux de Rosso e vino, un superbe endroit[singlepic id=3310 w=320 h=240 float=] moderne avec une jolie terrasse, valent le détour. L'endroit  fait aussi restaurant. (Piazza Randolfo Pacciardi 2).

Locanda Porta Vecchia, où on prépare très bien, entre autres spécialités, le bistecca alla fiorentina, pour lequel on utilise le boeuf local à la (Piazza Maniscalchi 5).?

Pour une abondante et savoureuse cuisine familiale, on choisit Trattoria al teatro (Via Goldoni, 12).

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L’affiche européenne, 1888-1938 au Musée Picasso de Malaga

30 juin 2012

Cette exposition présentée jusqu'au 16 septembre 2012, propose une sélection soignée de plus de 180 oeuvres de près de quatre-vingt-dix auteurs sur des périodes très significatives de l'histoire de l'affiche : des débuts jusqu'à la fin du XIXème siècle avec Jules Chéret et Henri de Toulouse-Lautrec en tant que protagonistes, l'influence décisive de ces artistes dans l'Art Nouveau, les premières campagnes publicitaires (Michelin et Anís del Mono), l'entre-deux-guerres, l'apogée et la crise des avant-gardes, en plus d'une section consacrée ouvertement à l'avant-garde et à l'art publicitaire de l'époque qui finit par donner naissance à l'affiche moderne. Lire la suite →